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Mandela l'incorruptible

« L'honnêteté, la sincérité, la simplicité, l'humilité, la générosité, l'absence de vanité, la capacité à servir les autres- qualité à la portée de toutes les âmes- sont les véritables fondations de notre vie spirituelle. » N.Mandela.

 

CITATION DE N.MANDELA

" Mon idéal le plus cher a été celui d'une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales.J'espère vivre assez longtemps pour l'atteindre.Mais si cela est nécessaire,c'est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir."  [Un long chemin vers la liberté]

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POLITIQUES ETRANGERES

La Cedeao demande à l'ONU d'autoriser la force

Publié le 24/01/2011 à 19:36 par mwendje Tags : background article photos afrique

 

Côte d'Ivoire : la Cedeao demande à l'ONU d'autoriser la force contre Gbagbo

 

http://www.jeuneafrique.com/photos/024012011115141000000blegoudemanife.jpg

 

La menace du recours à la force excipée par la Cedeao contre le régime du président sortant Laurent Gbagbo se renforce chaque jour. Ce lundi, l'institution communautaire présidée par le Nigeria demande à l'ONU d'approuver une telle éventualité.


Goodluck Jonathan passe à la vitesse supérieure. Et avec lui, toute la Cedeao. Alors que le président ivoirien élu, et reconnu par la communauté internationale, a demandé l'arrêt des exportations de café et de cacao en Côte d'ivoire (la dernière ressource économique du régime de Laurent Gbagbo), le Nigeria demande officiellement au Conseil de sécurité de l'ONU de voter une résolution autorisant l'usage de la force pour déloger le président ivoirien sortant.


C'est l'objet d'une lettre ouverte du ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia publiée ce lundi dans plusieurs journaux. « La Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest [Cedeao, présidée par le Nigeria, NDLR] réclame sans équivoque un soutien international via une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la forcee, mais en dernier recours », écrit M. Ajumogbia.


« Il faut que Gbagbo comprenne qu'il y a une perspective très réelle qu'une force militaire massive lui tombe dessus et sur ses cohortes. (…) C'est seulement à ce moment qu'il prendra sérieusement en considération les exigences de son départ », ajoute Ajumogbia. D'après lui, « l'utilisation de la force légitime » pourrait également inclure un blocus maritime pour imposer des sanctions. À condition, indique-t-il, que l’ONU légitime l’intervention. «  Le recours de la force par la Cedeao en Côte d'Ivoire doit se faire sous l'égide des Nations unies et sans une résolution du Conseil de sécurite de l'ONU, un recours à la force de la Cedeao ne serait pas légitime, a-t-il précisé.


Selon Ajumogobia, la crise postélectorale ivoirienne peut déboucher « sur une véritable guerre civile » et elle « a été précipitée par le seul Laurent Gbagbo ». Si l'ONU, malgré les divisions en son sein sur un éventuel recours à la force, parvenait à voter la résolution que demande la Cedeao, ce serait un coup extrêmement dur porté contre le régime du président sortant. Lequel a enregistré ces derniers temps de nombreux échecs diplomatiques. (Avec AFP)


Jeune Afrique

Qui sont Gbagbo et Ouattara ? Révélations canadiennes

:: CONTRIBUTION POSTÉE LIBREMENT PAR UN MWENDJENAUTE ::

 

«Qui sont Gbagbo et Ouattara». C’est sous ce titre que M. Bernard Desgagné, animateur d’un blog au Canada, a récidivé en publiant, sur son site, le troisième article d’une série de quatre productions qu’il compte consacrer à la crise ivoirienne. En quelques heures, le premier article qu’il avait écrit sous le titre «La désinformation et la crise en Côte d’Ivoire : l’inversion de la réalité» avait pulvérisé les records de visites des internautes sur son site et l’opinion canadienne avait commencé à s’apercevoir qu’elle a été dupée sur toute la ligne sur le bienfondé de la décision du gouvernement canadien de renvoyer l’ambassadeur ivoirien. Dans le présent 3ème texte, M. Bernard Desgagné a fait monter le mercure de l’éclosion de la vérité sur la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.

Vagues de révélations sur la crise ivoirienne : Les crimes de Ouattara exposés au Canada

Laurent GBAGBO :

Loin d’être un dictateur implacable qui s’accroche au pouvoir, Laurent Gbagbo est un ancien syndicaliste et un docteur en histoire, diplômé de la Sorbonne. Il a été incarcéré de 1971 à 1973 pour ses activités de contestation politique pendant le règne de Félix Houphouet-Boigny. Contraint à l’exil en France, il y fonde le Front populaire ivoirien.

De retour en Côte d’Ivoire, il se présente en 1990 contre Houphouet-Boigny et devient chef de l’opposition. C’est la première élection présidentielle en 30 ans où un candidat se présente contre Houphouet-Boigny. En 1992, alors qu’ont lieu d’importantes manifestations étudiantes, Laurent Gbagbo est incarcéré de nouveau, cette fois pendant qu’Alassane Ouattara lui-même est Premier ministre dans le gouvernement Houphouet-Boigny.

Le président à vie Houphouet-Boigny meurt en 1993 et est remplacé par Henri Konan Bédié. À l’élection de 1995, boycottée par Gbagbo et ses partisans, Bédié est élu avec 96 % des suffrages. Il est renversé dans un coup d’État, en 1999, par le général Robert Guéi. Puis, Laurent Gbagbo remporte contre ce dernier l’élection d’octobre 2000. Malgré la contestation et les heurts, le général Guéi finit par reconnaître la légitimité de Laurent Gbagbo, dont le mandat s’étirera jusqu’en 2010 en raison de la guerre civile.

En 2000, les Ivoiriens souhaitaient mettre fin à l’exploitation coloniale qui s’était poursuivie après 1960, c’est-à-dire après que leur pays eut cessé théoriquement d’être une colonie et eut accédé à l’indépendance. Pendant le long règne de 35 ans de Félix Houphouet-Boigny, la Côte d’Ivoire est demeurée largement inféodée à la France. Les échanges commerciaux sont restés fortement teintés de colonialisme : la Côte d’Ivoire bradait son cacao brut au profit de la France, qui lui renvoyait du chocolat au prix fort.

Les marchés publics étaient systématiquement attribués à des entreprises françaises, qui s’enrichissaient aux dépens des Ivoiriens. Au lieu de continuer d’accorder des contrats léonins aux Français, Laurent Gbagbo a décidé de faire jouer la concurrence.

Les Chinois sont arrivés avec leurs ingénieurs et leurs bulldozeurs, prêts à faire les mêmes travaux d’infrastructure pour une fraction du prix. Cette politique d’affranchissement est probablement ce qui a valu à Laurent Gbagbo et à son peuple la guerre civile, même si on a plutôt cherché à justifier cette guerre par un prétexte, soit le mécontentement d’une partie de la population au sujet du concept d’ivoirité ou de prétendues tensions inter-ethniques.

De nombreux chefs nationalistes africains ayant eu le malheur de chercher l’intérêt général de leur peuple ont goûté à une médecine semblable. Certains l’ont payé de leur vie. À l’inverse, Alassane Dramane Ouattara, surnommé «ADO», est un adepte du libre marché et semble tout à fait à l’aise devant le comportement néo-colonial de ses amis étasuniens, français et onusiens.

Alassane Dramane OUATTARA :

Docteur en économie diplômé aux États-Unis, où il a encore tout un réseau de relations, Alassane Ouattara a été directeur général adjoint du FMI, dont il avait appliqué les méthodes sauvages d’assainissement des finances publiques en Côte d’Ivoire. M. Ouattara est associé aux Forces nouvelles, un groupe de rebelles qui a tenté de prendre le pouvoir par les armes, qui occupe actuellement une grande partie du pays et dont l’ex-secrétaire général est nul autre que Guillaume Soro, l’actuel Premier ministre du gouvernement d’hôtel de luxe de M. Ouattara.

Malgré son association avec une rébellion armée responsable d’un cortège de souffrances, Alassane Ouattara prétend vouloir «réconcilier son pays avec lui-même, le remettre en ordre de marche et l’ouvrir sur le monde après des années d’enfermement». M. Ouattara ne devrait-il pas parler des années d’impuissance du capital anglo-étatsunien à exploiter ce pays plutôt que des «années d’enfermement»? Les investisseurs chinois et français, eux, semblent trouver la Côte d’Ivoire très ouverte. Les États-Unis occupent sans doute une très grande place dans le monde de M. Ouattara.

L’argent des Ouattara

Alassane Ouattara est marié à une riche femme d’affaires française née en Algérie, Dominique Nouvian, qui est arrivée en Côte d’Ivoire à l’âge de 20 ans, alors qu’elle était la conjointe d’un certain Folloroux, beaucoup plus âgé qu’elle, qui était professeur au Lycée technique d’Abidjan. M. Folloroux est décédé et Mme Nouvian s’est remariée. Le mariage de Dominique Nouvian et d’Alassane Ouattara a eu lieu en octobre 1990 à Neuilly-sur-Seine et a été célébré par le maire Nicolas Sarkozy lui-même.

Dominique Nouvian Ouattara a fait fortune dans l’immobilier. Avec l’aide du ministre Bamba Vamoussa, un ami de M. Folloroux, elle crée, en 1979, une société immobilière du nom d’Agence internationale de la commercialisation immobilière (AICI), à laquelle le président Houphouet-Boigny confie la gestion de son patrimoine. En novembre 1990, Alassane Ouattara devient Premier ministre de la Côte d’Ivoire.

Puis, au départ de Houphouet-Boigny, il est nommé directeur général adjoint du FMI. Il le sera de 1994 à 1999, années au cours desquelles il vivra principalement à Washington. Pendant ce temps, sa femme achète French Beauty Services, une importante chaîne de salons de beauté aux États-Unis. Pour sa part, Alassane Ouattara possède, entre autres biens, une vaste plantation de canne à sucre à Haïti, ainsi que des navires marchands qui lui rapportent énormément. Au Burkina Faso, il détient une cimenterie. Mais la plupart de ses biens sont concentrés au Gabon, pays d’Omar Bongo, un homme qu’il considérait comme son parrain et qui lui faisait de nombreuses faveurs.

Les Ouattara sont très riches et mènent une vie de grand luxe. Ils possèdent notamment des appartements à Paris et des maisons dans le sud de la France. Mais ils ne semblent pas avoir acquis leur argent honnêtement. Certaines enquêtes leur attribuent des manœuvres d’évasion fiscale, de détournement de biens publics et de blanchiment d’argent, notamment au moyen de la Fondation Children of Africa, dont Dominique Nouvian Ouattara est la présidente fondatrice. Leur homme lige, un Israélien du nom de Simon Midale, séjourne régulièrement à Abidjan, à Genève, à Tel-Aviv, dans les paradis fiscaux des Antilles, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Europe de l’est.

On accuse Alassane Ouattara d’avoir financé les coups d’État et la guerre civile en Côte d’Ivoire. Il se serait servi notamment d’une société-écran, l’International Institute for Africa, constituée aux États-Unis. Le siège social de cette société se trouve au Maryland, en banlieue de Washington, où travaillait Alassane Ouattara lorsqu’il était au FMI. Une enquête a révélé notamment qu’en 1999, alors que se préparait le coup d’État contre le président Bédié, en Côte d’Ivoire, les Ouattara ont transféré, dans une banque suisse, la totalité de l’avoir bancaire qu’ils avaient conservé jusque-là en France, soit 14 milliards de francs CFA (environ 27 millions de dollars canadiens au taux d’aujourd’hui).

En somme, celui qui est censé être le bon gars aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, si l’on en croit les marionnettes onusiennes de l’Empire et le cartel médiatique occidental, semble avoir trempé dans beaucoup d’affaires louches. Une tendance lourde se dessine lorsqu’on étudie le comportement d’Alassane Ouattara : en 1999, en 2002 et en 2010, il a fait usage de la force pour tenter de prendre le pouvoir, avec l’aide tantôt du général Guéi, tantôt des Forces nouvelles, tantôt des Casques bleus et de l’opération Licorne.

On l’entend brandir à mots couverts la menace d’une intervention armée pour le débarrasser de Laurent Gbagbo, intervention dont il essaie de minimiser les conséquences sur la population ivoirienne. Le 16 décembre 2010, son chef militaire et faux Premier ministre, Guillaume Soro, a organisé une supposée marche pacifique pour prendre d’assaut la radio et la télévision ivoiriennes. Or, cette marche a plutôt pris l’allure d’un affrontement armé, auquel les mercenaires onusiens ont participé aux côtés des rebelles de Ouattara, contre les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Il y a eu une dizaine de morts dans chaque camp.

La stigmatisation du camp Gbagbo

À l’inverse, le gros méchant de la mise en scène du cartel médiatique, Laurent Gbagbo, n’a jamais eu recours ni à un coup d’État, ni à la violence pour prendre le pouvoir. Il défend la primauté du droit, les institutions démocratiques ivoiriennes et la souveraineté du peuple ivoirien, comme il le disait à Euronews, fin décembre 2010. Les accusations contre lui sont sans fondement. Des journalistes occidentaux agressifs prennent nettement parti au lieu de rapporter les faits.

On parle, sans fournir de preuves, de miliciens et de mercenaires qui seraient à sa solde et qui auraient commis des atrocités. On parle aussi de charniers, mais les accusations demeurent très vagues. Elles ont manifestement pour but de flétrir Laurent Gbagbo et de manipuler l’opinion publique. Ce que le cartel médiatique oublie de rappeler aux gens, c’est que, selon les accords conclus, les rebelles devaient déposer les armes avant la tenue de l’élection, ce qu’ils n’ont jamais fait.

Il est certain que, dans un pays où circulent un peu partout des rebelles armés, il peut se produire toutes sortes d’incidents violents. Est-ce la faute de l’État agressé ou des rebelles qui ont pris les armes gratuitement ? Nous y reviendrons dans le quatrième article de la présente série, où il sera question de la guerre civile qui sévit depuis 2002.

Laurent Gbagbo a fait une proposition concrète et pacifique pour mettre fin à la crise, soit la mise sur pied d’une commission internationale. Évidemment, Alassane Ouattara ne veut rien savoir d’un tel arbitrage et se montre intransigeant, puisqu’il sait qu’il ment effrontément quant aux résultats de l’élection. La manipulation a été grossière, mais le cartel médiatique occidental a présenté de manière tellement malhonnête les évènements qui se sont déroulés immédiatement après le scrutin du 28 novembre, que bien des gens s’y sont laissé prendre, y compris au moins un lecteur de Vigile ayant commenté mon premier article.

Le cartel médiatique a présenté sans explications, à la télévision, la scène du mardi 30 novembre 2010 où Damana Pickas arrache des feuilles des mains de Bamba Yacouba, alors que ce dernier, qui est porte-parole de la Commission électorale indépendante, s’apprête à annoncer les résultats sans l’assentiment de la Commission. Or, c’est Damana Pickas qui avait indubitablement raison. M. Yacouba avait complètement tort. Les lecteurs de Vigile seront heureux de prendre connaissance des explications limpides de M. Pickas que le cartel médiatique occidental n’a, bien évidemment, jamais retransmises au public.

Les lecteurs de Vigile seront également heureux de prendre connaissance d’une preuve flagrante de fraude électorale au profit de M. Ouattara, du rapport du chef de la mission d’observation de l’Union africaine (U.A.), des réponses aux médias de l’avocat Jacques Vergès et de l’ancien président du Conseil constitutionnel français, Roland Dumas, ainsi que des dossiers sur la Côte d’Ivoire de l’hebdomadaire burkinabé San Finna et du site breton Kernews.

Tous ces documents montrent bien que la «communauté internationale» est loin d’être aussi unanime que Radio-Canada le laisse entendre. Je précise, au passage, que la Russie ne reconnaîtra Ouattara que lorsque le Conseil constitutionnel l’aura déclaré élu, ce qui, en langage diplomatique, signifie «pas avant la prochaine élection».

À l’usurpation de M. Yacouba, s’est ajoutée l’immorale proclamation des résultats frauduleux par Youssouf Bakayoko, au QG du camp Ouattara. M. Bakayoko s’est fait promettre, en échange de sa collaboration, une évacuation rapide vers la France (et sans doute d’autres avantages en plus). S’est ajouté également le déni de souveraineté commis par le représentant de l’ONU, Young-Jin Choï, qui a décidé que c’était à lui, et non au Conseil constitutionnel, d’apposer son sceau d’approbation pour officialiser les résultats, ce qui est une nette violation de l’article 2 de la Charte des Nations unies.

Nous sommes en présence - je ne le dirai jamais assez - d’un scandaleux vol de démocratie qui est l’équivalent d’une tentative de coup d’État parrainée par les puissances occidentales. Les Ivoiriens et les Africains ont toutes les raisons d’être en colère. D’ailleurs, cette colère est de plus en plus palpable, comme nous l’a bien fait bien sentir l’écrivain français d’origine camerounaise Gaston Kelman, au cours de l’excellent débat diffusé à l’émission de télévision «Toutes les France», le 5 janvier 2011.

(Merci à ma bonne amie Solange de me l’avoir signalé depuis la Martinique). Il est de plus en plus certain que l’entreprise funeste de Sarkozy et Obama est vouée à l’échec, car aucun pays africain ne voudra faire la sale et cruelle besogne que les serviteurs néo-coloniaux de la ploutocratie leur demandent pour installer leur homme au pouvoir par la force.

Vendredi 21 Janvier 2011
Bernard Desgagné (CANADA)

Le gouvernement limogé des élections anticipées

Publié le 14/01/2011 à 20:11 par mwendje Tags : france douceur belle photos article message argent annonce afrique cadres

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Manifestation sur l'avenue Bourguiba, le 14 janvier 2011 à Tunis.

Le gouvernement limogé, des élections législatives anticipées.

 

 

Situation explosive en Tunisie. Vendredi matin, les Tunisois se sont levés avec l'impression que le discours très prometteur de Ben Ali, la veille au soir, ne se traduirait pas en actes concrets. Sauf s'ils maintenaient la pression sur le gouvernement. Une journée de grève générale et de manifestations est prévue dans les heures à venir.

 

16h46 : Tentative de fuite de la famille Trabelsi, nombreuses démissions au RCD. Selon nos informations, la famille du gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a tenté de fuir la Tunisie en direction de Lyon, mais un commandant de bord de Tunisair a refusé de les embarquer. Des centaines de pilleurs s'en prennent depuis quelques heures aux nombreux domiciles de cette famille richissime. Par ailleurs, le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) ne cesse d'enregistrer des défections de la part de ses militants mais aussi de nombreux cadres.

 

16h20 : Démission du gouvernement et nouvelles élections en 2011 confirmées. Selon l'agence officielle TAP, Ben Ali limoge le gouvernement et annonce des élections législatives anticipées d'ici à six mois. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi est reconduit et doit former un gouvernement d'union nationale. L'armée est déployée partout en Tunisie et notamment devant le ministère de l'Intérieur où la foule a été dispersée par les gaz lacrymogènes. On compte au moins treize morts ce vendredi dans le grand Tunis, selon des sources médicales. L'armée serait en train de faire pression pour que le président Ben Ali quitte définitivement le pouvoir dès aujourd'hui.

 

15h40 : Ben Ali va s'adresser à la nation, dissolution du gouvernement attendue. Selon une source autorisée, le président Zine el-Abidine Ben Ali s’apprête à s’adresser aux Tunisiens à nouveau ce vendredi. Il devrait annoncer des élections présidentielle et législatives anticipées en 2011. Celles-ci seraient organisées par un gouvernement d’union nationale, la dissolution de l'actuel gouvernement devant être également prononcée par le chef de l'État. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

 

15h25 : Tirs de gaz lacrymogènes dans le centre de Tunis. La police tunisienne a dispersé vendredi des milliers de manifestants rassemblés devant le siège du ministère de l’Intérieur. L’intervention a eu lieu lors d'une tentative de jonction d'un groupe de manifestants avec l'essentiel des protestataires.

 

Quelques manifestants ont lancé des pierres, des chaises et des parasols des terrasses de cafés en direction des policiers, mais la plupart ont quitté les lieux en quelques minutes.

Avenue Habib Bourguiba, l’atmosphère était irrespirables à cause de nombreux tirs de gaz lacrymogènes. (AFP)

 

15h15 : Tirs à la Marsa. À Tunis, des soldats fraternisent avec les manifestants. Dans le quartier de Bousselsla, à La Marsa, des hommes cagoulés et non identifiés (appartenant à une milice ?) tirent vers les manifestants. Il y aurait quatre morts. À Radès (sud de Tunis), des incendies sont visibles à de nombreux endroits. Mais sur la place du gouvernement, dans la Kasbah de Tunis, des soldats de l'armée fraternisent avec les manifestants. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

 

14h50 : Plusieurs morts à La Marsa. Les manifestations commencent à dégénérer. Des coups de feu ont été entendus à Hammam Lif (20 km au sud de Tunis) et dans le quartier Bousselsla de La Marsa (nord de Carthage), où on compterait déjà quatre morts. La plus grande confusion règne. En même temps, à Tunis, vers 14h30, les forces de l'ordre ont encerclé les manifestants présents depuis 9h30 devant le ministère de l'Intérieur, en passant par l'avenue de Marseille, qui donne sur l'avenue Bourguiba. Les policiers ont commencé à lancer des bombes lacrymogènes, alors que la manifestation était tout ce qu'il y a de plus pacifique jusque là. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

 

13h30 : Changement de ton à Paris. Le ministère français des Affaires étrangère a encouragé le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à poursuivre « l'ouverture » du régime, par la voix de son porte-parole, après le discours d'hier soir.

 

13h25 : L’opposition s’interroge. Depuis le début de protestations, l’opposition tunisienne a accompagné le mouvement plus qu’elle ne l’a organisé. Devant les appels réclamant très clairement le départ immédiat du président Ben Ali (« Du pain, de l’eau et Ben Ali dehors » peut-on entendre dans les rues de Tunis) elle craint qu’une éventuelle vacance du pouvoir ne profite à des groupes qui ne représentent pas la population. Une transition en douceur est privilégiée par la majorité de l'opposition (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani).

 

13h10 : Touristes rapatriés. Le voyagiste britannique Thomas Cook organise le rapatriement de ses touristes. Le départ de vacanciers anglais prévu le 16 janvier, a été annulé tandis que les 1 800 touristes présents sur place se sont vu proposer de rentrer par un vol ce vendredi. La filiale allemande a également annoncé le rapatriement de quelque 2 000 touristes vers Berlin. Un autre voyagiste TUI, dont un millier de client séjournent actuellement en Tunisie, a choisi de ne pas organiser de rapatriement. (BBC et AFP)

 

13h00 : Des heurts dans certaines villes. Les manifestations sont signalées dans toutes les villes tunisiennes importantes. Des violences ont été annoncées dans certaines d'entre elles, notamment Menzel Bourguiba, Kasserine et Gafsa. Les forces de l'ordre semblent avoir quitté ces dernières. À Tunis, le cortège semble en revanche pacifique : un manifestant qui a jeté une pierre sur le siège du ministère de l'Intérieur a été conspué par la foule d'après un correspondant de l'AFP.

 

D'après des témoignages, il y aurait eu trois morts à Le Kram (banlieue de Tunis) hier soir. Trois d'entre eux sont actuellement inhumés (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani et AFP)

 

11h50 : Carthage aussi. Des manifestations se déroulent également à Carthage. Environ 3 000 personnes ont défilé à Sidi Bouzid, d'où est parti le mouvement de contestation il y a un mois, et plusieurs centaines dans la localité proche de Regueb. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani et AFP)

 

11h30 : Manifestation devant le ministère de l'Intérieur. Les manifestants, un moment empêchés par des policiers de circuler sur l'Avenue Bourguiba, ont pu défiler devant le ministère de l'Intérieur. Celui-ci est protégé par un fort cordon de policiers. Sur son toit sont postés des guetteurs qui filment la marche. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », crient les manifestants, en entonnant l'hymne national. « Le ministère de l'Intérieur est un ministère de la terreur » et « hommage au sang des martyrs » ou encore « non, aux Trabelsi (la belle famille du président, NDLR) qui a pillé le pays », scandent également  les manifestants, au nombre de 5 000 à 6 000 personnes. Des avocats en robes noires font partie de la manifestation. (AFP)

 

10h15 : Les manifestants crient des slogans hostiles à Ben Ali. Refoulés, les manifestants ont commencé vendredi matin à crier des slogans hostiles au président Zine el-Abidine Ben Ali, qui a tenu la veille un discours se voulant apaisant mais laissant perplexe de nombreux Tunisiens. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants, quelques dizaines au départ, qui n'ont pas été inquiétés par les policiers. (AFP)

10h00 : Des militaires devant chaque mosquée. À Tunis, la situation est très étrange. De nombreuses voitures se dirigent vers le centre, malgré les embouteillages. Les banques n'ont plus de liquidités et de nombreuses personnes sont sans argent dans la ville. Les militaires sont stationnés, parfois avec des chars, devant toutes les mosquées. Aucun policier en uniforme mais ceux en civil pullulent. Les piétons affluent vers l'avenue Bourguiba mais sont refoulés par les forces de l'ordre. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

 

8h40 : Un gouvernement d'union nationale "faisable". Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane, a estimé vendredi sur la radio française Europe 1 que la formation dans son pays d'un gouvernement d'union nationale était « tout à fait faisable » et « même normale ». (AFP)

 

Jeune Afrique

Ben Ali en fuite, Mohamed Ghannouchi prend le pouvoir

Publié le 14/01/2011 à 19:54 par mwendje Tags : photos france homme article message annonce afrique cadres brève

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Officiellement, Ben Ali est dans l'incapacité d'exercer le pouvoir en Tunisie.

 


Sous la pression de l'armée, le président Ben Ali s'est enfui de Tunisie, vraisemblablement sur son yacht, vers une destination inconnue. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi assure l'intérim du pouvoir. Le chef d'état-major des armées, le général Rachid Ammar, apparaît comme le garant de cette transition.


Selon plusieurs sources concordantes, dont deux proches du gouvernement, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est en fuite. Il serait parti à bord de son yacht personnel vers une destination inconnue, peut-être la Libye (voire Malte ou la France, selon Al Jazira, l'aéroport de Tunis étant contrôlé par l'armée, qui avait décrété un peu plus tôt l'état d'urgence et le couvre-feu (17 heures-7 heures du matin).

 

Le chef de l'Etat a donc finalement jeté l'éponge après plus d'un mois d'émeutes - du jamais vu en Tunisie - durement réprimées. Un bilan provisoire, dressé par la FIDH, fait état d'au moins 66 morts, selon une liste nominative. Des victimes auxquelles il faut rajouter 13 personnes qui seraient décédées ce vendredi dans le grand Tunis, selon des sources hospitalières.


C'est finalement le chef d'état-major des armées, le général Rachid Ben Ammmar, qui serait le nouvel homme fort et garant de la transition. Le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, prend l'intérim du gouvernement. Il a confirmé à 18 heures 45 dans une brève allocution sur la chaîne publique Tunis 7 que "le président Ben Ali était temporairement dans l'incapacité d'exercer le pouvoir". Une formule assez vague...


C'est toujours l'incertitude aussi en ce qui concerne le sort réservé à la famille du gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, qui a tenté de fuir la Tunisie. Elle a voulu prendre un avion à destination de Lyon, en France mais un commandant de bord de Tunisair aurait refusé de les embarquer.

 

On les annonce finalement partis à Dubaï, sans que cette information puisse être confirmée. Des centaines de pilleurs s'en sont pris aux nombreux domiciles de cette famille richissime. Par ailleurs, le parti au pouvoir, le Rassemblement Constitutionnel démocratique (RCD) ne cesse d'enregistrer des défections de la part de ses militants mais aussi de nombreux cadres.


Jeune Afrique

La BCEAO coupe les fonds au camp Gbagbo

Publié le 24/12/2010 à 19:44 par mwendje Tags : 2010 article background message cadre afrique photos

 

La BCEAO coupe les fonds au camp Gbagbo

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Alassane Ouattara a enregistré un soutien de poids jeudi avec sa reconnaissance comme étant « le président légitimement élu » de Côte d’Ivoire par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).


Étranglement financier du régime Gbagbo, suite. Après le gel des financements à la Côte d’Ivoire par la Banque mondiale, ce sont deux institutions africaines, l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui ont reconnu Alassane Ouattara comme le « président légitimement élu ».


Les fonds de cette dernière à destination de l’administration vont être gelés, avec l’espoir que cette mesure accentuera la pression afin que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. Seuls les membres nommés par un « gouvernement légitime » seront autorisés à accéder aux fonds détenus sur ses comptes précise la Banque centrale dans un communiqué.


« On est très heureux de cette décision », a déclaré Patrick Achi, porte-parole du camp Ouattara vendredi.

Le camp Ouattara veut l'intervention militaire

L’appareil d’État ivoirien, encore contrôlé par le président sortant Laurent Gbagbo, qui se maintient au pouvoir après un coup de force institutionnel, a toutefois pu verser les salaires des fonctionnaires sans problèmes majeurs cette semaine. Disposant encore des ressources pétrolières et cacaoyères, il ne devrait pas être mis en faillite à court terme.


Le camp Ouattara espère donc que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui tient un sommet extraordinaire sur la crise ivoirienne à Abuja (Nigeria) ce vendredi, se prononcera sur une éventuelle intervention militaire pour déloger Laurent Gbagbo.

Il y avait « trois leviers » pour résoudre le conflit, a déclaré Patrick Achi à l'AFP  : « La diplomatie, les finances et l'armée. »


Après la reconnaissance par l'ONU de Youssouf Bamba, désigné par Alassane Ouattara, comme ambassadeur de la Côte d'Ivoire mercredi, le camp Ouattara estime avoir eu gain de cause sur les deux premiers leviers.


« Il ne reste plus que le troisième levier [militaire], qui va certainement être discuté aujourd'hui dans le cadre de la rencontre de la Cedeao », a souhaité Patrick Achi.


Jeune Afrique

Avec le traité Start ratifié, Obama finit bien l'année

Publié le 23/12/2010 à 11:19 par mwendje Tags : affiche 2010 coeur background travail texte

Barack Obama affiche sa satisfaction après avoir signé la loi levant l'interdiction pour les homosexuels déclarés de servir dans les forces armées, mercredi à Washington.


Barack Obama affiche sa satisfaction après avoir signé la loi levant l'interdiction pour les homosexuels déclarés de servir dans les forces armées, mercredi à Washington.


Après la levée du tabou des gays dans l'armée, le Congrès a entériné le traité Start, offrant au président américain une série de succès législatifs.


C'est un Barack Obama rayonnant, requinqué par la moisson de victoires législatives engrangées ces derniers jours, qui a signé mercredi la loi levant l'interdiction pour les homosexuels déclarés de servir dans les forces armées. L'entouraient des militaires gay qui avaient été forcés de quitter les rangs : «Cette loi va renforcer notre sécurité nationale, on ne demandera plus à des militaires de quitter l'armée malgré leur bravoure… On ne leur demandera plus de mentir», a dit le président, les invitant «à revenir». «Votre pays a besoin de vous !», a-t-il dit, voyant dans l'abrogation de la loi le prolongement du combat qui avait mené à l'abolition de la ségrégation contre les Noirs. «Je voudrais citer la phrase d'un officier des forces spéciales interviewé par le Pentagone, car elle résume bien la situation, a dit Obama. Il a répondu : “On a un gay avec nous. Il est grand et fort, il n'est pas commode et il tue beaucoup de méchants. On se fout qu'il soit homo !”»


La veille, le Sénat avait organisé un vote préliminaire sur la ratification du Après la levée du tabou des gays dans l'armée, le Congrès a entériné le traité Start, offrant au président américain une série de succès législatifs, rassemblant les 67 voix (sur 100) nécessaires, dont 11 voix républicaines. La Haute Chambre a finalement adopté le texte mercredi soir. Pour le président, l'année s'achève donc en beauté, malgré la «raclée» subie par son camp aux législatives en novembre. «Nous marquons deux années de travail législatif incroyablement productif», s'est félicité Barack Obama. Il est vrai que, malgré les dissensions politiques, le bilan est loin d'être négligeable : réforme de l'assurance-maladie, plan de relance de l'économie, sauvetage du secteur automobile, loi sur la régulation financière, levée du tabou gay dans l'armée, traité Start…


Les succès des derniers jours sont d'autant plus remarquables que bien peu nourrissaient des illusions sur la capacité du Congrès sortant, en exercice jusqu'à la fin de l'année, de se saisir de dossiers politiques controversés. Les républicains avaient annoncé vouloir se concentrer sur l'économie. Mais en acceptant un compromis fiscal qui a prolongé pour deux ans les allégements d'impôts de l'époque Bush, malgré l'opposition féroce des démocrates, le président a créé un climat propice à d'autres percées.


La levée du tabou de l'homosexualité dans l'armée faisait partie de son programme de candidat. En février, il avait ordonné une vaste enquête pour sonder les troupes. Malgré les fortes réticences exprimées par certains segments, comme les marines, le secrétaire à la Défense, Robert Gates, et le chef d'état-major des armées, Michael McMullen, ont pris sur eux de décider qu'il était possible d'engager la réforme.


 

Au-dessus de la mêlée

Sur le traité Start, c'est l'engagement personnel du président qui a permis de rafler la mise. Très investi dans ce traité qu'il juge crucial pour le redémarrage de la relation avec la Russie et la politique de non-prolifération nucléaire, le chef de l'État a retardé son départ en vacances à Hawaï. De nombreuses réunions ont été organisées avec une armada de «grandes figures» de la diplomatie, comme Henry Kissinger ou Colin Powell, pour convaincre les sénateurs récalcitrants. Mardi, la secrétaire d'État, Hillary Clinton, et le vice-président, Joe Biden, très influent au Capitole, se sont rendus au Sénat. Mercredi, la Douma russe avait annoncé qu'elle ratifierait Start avant la fin de l'année si le Congrès allait au bout de sa démarche. Mais dans la foulée du vote, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a modéré ces propos, prévenant que son pays aurait «besoin de temps».


Ces bonnes nouvelles rétablissent clairement un climat de confiance à la Maison-Blanche, décidée à gouverner au-dessus de la mêlée, en privilégiant la relance de l'économie et la sécurité des Américains. «Il y aura des moments où nous ne serons pas d'accord, (…) mais je ne pense pas que l'un ou l'autre parti ait l'exclusivité des bonnes idées et je veux solliciter des avis des deux bords», déclarait Barack Obama il y a quelques jours, retrouvant les accents de sa campagne de 2008, où il promettait de dépasser les frontières partisanes. Certains experts mettent toutefois en garde contre l'euphorie, jugeant que la collaboration avec le prochain Congrès, dominé par les républicains, sera très difficile. «Croyez-vous que le 5 janvier, nous allons nous aimer les uns les autres ?», a prévenu le sénateur républicain John McCain.

Le figaro.fr

Rama Yade nommée ambassadrice à l'Unesco

Publié le 22/12/2010 à 18:54 par mwendje Tags : article background 2010 femme belle france homme

 


Rama Yade nommée ambassadrice à l'Unesco


C'est finalement une belle porte de sortie. Ecartée du gouvernement lors du dernier remaniement, Rama Yade a été nommée ambassadrice de la France auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), dont le siège est à Paris.


Cette nomination est intervenue mercredi matin lors du Conseil des ministres, a indiqué François Baroin, porte-parole du gouvernement, confirmant ainsi l'information révélée par RTL.


L'ex-secrétaire d'Etat aux Sports remplacera Catherine Colonna, ex-ministre des Affaires européennes et ex-porte-parole de Jacques Chirac à l'Elysée, qui occupait cette fonction depuis 2008.


L'une des personnalités préférées des Français

Figurant parmi les personnalités les plus populaires en France, Rama Yade a été secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme (2007-2009) puis secrétaire d'Etat aux Sports (2009-2010). Plus que la «diversité», la jeune femme a incarné pendant trois ans au sein du gouvernement une forme d'anti-conformisme. De la visite de Kadhafi à sa critique - tardive - du discours de Dakar, en passant par ses caprices électoraux, elle n'a pas hésité à tenir tête au chef de l'Etat. Qui a fini par se lasser.


Longtemps considérée comme une «étoile montante» de l'UMP, elle a finalement rejoint Jean-Louis Borloo au parti radical il y a quelques jours.


le parisien.fr

L'Europe conseille à leurs citoyens de Partir

Publié le 22/12/2010 à 15:04 par mwendje Tags : voyage image 2010 france background

 

 

Samedi 18 décembre, Laurent Gbagbo a demandé aux troupes onusiennes et françaises de quitter la Côte d'Ivoire.

 

Paris et Berlin conseillent à leurs citoyens de quitter la Côte d'Ivoire

 

 

 

Samedi 18 décembre, Laurent Gbagbo a demandé aux troupes onusiennes et françaises de quitter la Côte d'Ivoire.REUTERS/LUC GNAGO


La France et l'Allemagne ont toutes deux recommandé à leurs ressortissants de quitter la Côte d'Ivoire, mercredi 22 décembre.

A l'issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, a invoqué une "mesure de précaution" et de "prudence". "Bien que les ressortissants étrangers ne soient pas menacés jusqu'à présent, il nous paraît nécessaire de renouveler de prudence, nous réitérons donc notre conseil consistant à différer les projets de voyage vers la Côte d'Ivoire", a déclaré François Baroin.


"Nous réitérons en outre notre recommandation aux Français sur place de se conformer aux consignes de prudence (...) et par mesure de précaution nous recommandons enfin à tous les Français qui le peuvent de quitter provisoirement la Côte d'Ivoire dans l'attente d'une normalisation de la situation", a-t-il ajouté. Environ 15 000 Français vivent en Côte d'Ivoire.


Au même moment, Berlin émettait les mêmes mises en garde à l'égard de ses ressortissants installés en Côte d'Ivoire et à ceux désirant s'y rendre. "Une détérioration de la sécurité, ainsi que de nouveaux affrontements et des explosions de violence sont prévisibles après que les deux candidats (...) se sont déclarés vainqueur et se présentent comme le président", a justifié le ministère des affaires étrangères allemand, dans un communiqué.


RÉUNION D'URGENCE


Le président Nicolas Sarkozy a tenu avant le conseil des ministres une réunion à l'Elysée sur la situation en Côte d'Ivoire. Le premier ministre, François Fillon, ainsi que Michèle Alliot-Marie (affaires étrangères), Alain Juppé (défense), François Baroin (budget) et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, y avaient été conviés.


A Abidjan, Laurent Gbagbo a réaffirmé mardi soir qu'il était le "président" de la Côte d'Ivoire, mais s'est dit prêt à discuter avec son rival Alassane Ouattara et la communauté internationale qui le soutient, pour sortir d'une crise qui a fait au moins cinquante morts selon l'ONU.


Le monde.fr

Gbagbo - ONU : le bras de fer se durcit

Publié le 21/12/2010 à 11:18 par mwendje Tags : france article photos nuit homme éléments voiture afrique

 

http://www.jeuneafrique.com/photos/021122010093705000000casquesbleusonumandat.jpg

Gbagbo - ONU : le bras de fer se durcit

 

Laurent Gbagbo n'étant pas reconnu par la communauté internationale, ses exigences d'un retrait des forces de l'ONU de Côte d'ivoire ont été rejetées en bloc. Le mandat de l'Onuci, dont les effectis pourraient augmenter au besoin, a été reconduit de six mois. Au risque, bien-sûr, d'affrontements armés avec le camp du président sortant, plus va-t-en guerre que jamais.


Lundi 20 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé de six mois le mandat de sa force en Côte d'Ivoire, faisant fi des exigences du président sortant Laurent Gbagbo d'un retrait du pays des « forces impartiales ». La résolution adoptée envisage même « d'autoriser le secrétaire général (des Nations unies Ban Ki-moon) à redéployer davantage de troupes, en fonction des besoins (...) sur une base temporaire ».


Un camouflet pour Gbagbo, qui accuse la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) d'avoir pris partie pour le président élu Alassane Dramane Ouattara. Mais la communauté internationale dans son entier ne reconnaît tout simplement plus le président sortant comme chef d'État, et juge donc ses demandes illégitimes. La situation est bloquée, le dialogue rompu et les prémisses de nouveaux troubles bien réels.


C'est le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies lui-même qui l'affirme. Alain Le Roy estime que l'Onuci risque désormais une confrontation « dangereuse » avec les forces de Gbagbo d'autant que ,selon lui, le président sortant, qui s'accroche à son fauteuil contre vents et marées, a bien recours à des « mercenaires » étrangers. « Nous avons confirmation, l'Onuci a pu vérifier que parmi les éléments qui travaillent avec le camp Gbagbo il y a quelques mercenaires, quelques dizaines », a-t-il indiqué. Le camp du président élu Alassane or Ouattara affirme depuis le début de la crise que son rival emploie des miliciens du Liberia voisin. Ces accusations ne seraient donc pas si farfelues.


Politique du pire

Que va faire le camp Gbagbo ? De plus en plus isolé comme le montrent les sanctions de l'Union européenne contre Gbagbo et 18 de ses proches (et bientôt celles des États-Unis), il pourrait jouer la politique du pire, au risque de jeter la Côte d'ivoire dans une guerre fratricide. En tout cas, les vieilles recettes ultra-nationalistes sont resorties. C'est la pâte qu'essaie de faire lever le « général de la rue » et ministre de la Jeunesse du gouvernement Gilbert Marie N'Gbo Aké, Charles Blé Goudé. Mais il n'est pas sûr que, cette fois, la jeunesse ivoirienne soit prête à donner sa vie pour un homme qui s'est plus illustré ces dernières années par son affairisme, selon les révélations du site WikiLeaks, que par son dévouement à son pays.


Et puis, il y a les forces de l'ONU. Dans la rhétorique du camp Gbagbo, elles remplacent désormais les forces françaises dans le rôle du corps étranger porteur de tous les maux de le Côte d'ivoire. Le patron de la mission dans le pays, Choi Young-Jin, a dénoncé l'accroissement des « actes hostiles » commis ces derniers jours « par le camp du président Gbagbo à l'endroit de la communauté internationale, y compris le corps diplomatique ». Selon lui, le camp Gbagbo a, surtout la nuit, « commencé à envoyer des jeunes gens armés aux domiciles des personnels des Nations unies » pour « demander la date de leur départ ou (...) pour y effectuer des fouilles sous prétexte de chercher des armes ». L'avertissement est clair : pour le camp Gbagbo, les forces internationales ont considérées comme « rebelles », car apportant leur « soutien » aux forces nouvelles (FN). Donc des cibles potentielles.


Le rôle central de l'armée

Il y a peu de chance cependant que les troupes fidèles à Gbagbo prennent la responsabilité d'une confrontation directe avec les forces de l'ONU - 8 650 personnes, dont 7 200 Casques bleus et 1 250 policiers, dont le mandat expirait le 31 décembre. D'où le recours à des hommes en treillis circulant en voiture banalisée (l'attaque contre le siège de l'Onuci, vendredi dernier), à des miliciens et à des mercenaires étrangers. Qui eux, avançant masqués, n'ont pas peur de la Cour pénale internationale qui suit le dossier ivoirien de très près.


L'armée, tiraillée mais  fidèle jusqu'ici à Gbagbo, aura un rôle primordial à jouer. S'exprimant pour la première fois publiquement depuis l'éclatement de la crise, l'ancien président Henri Konan Bédié a demandé son « allégeance » à Ouattara, tout en exhortant Gbagbo à céder la place « en digne fils d'Afrique ». « Aucune ambition politique ne peut s'accommoder de sacrifices inconsidérés de vies humaines », a-t-il lancé. Sera-t-il entendu ?

Jeune Afrique


Comment Ouattara veut asphyxier le régime Gbagbo?

Publié le 18/12/2010 à 14:21 par mwendje Tags : france article argent afrique congo 2010 photos message

Comment Ouattara veut asphyxier le régime Gbagbo?

 

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Alassane Ouattara, ici le 10 novembre 2010, compte sur un soulèvement populaire contre Gbagbo.

Alassane Ouattara, ici le 10 novembre 2010, compte sur un soulèvement populaire contre Gbagbo. © AFP


L'armée et l'argent sont les deux ressorts du pouvoir en Côte d'Ivoire. Les deux présidents proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont chacun leur avantage : le premier contrôle l'institution militaire quand le second bénéficie du soutien de la communauté internationale et donc des comptes financiers de l'État ivoirien. Ce qui, à terme, pourrait avoir un impact sur le soutien des militaires au président sortant.


Ce n'est pas un secret : la lutte pour le pouvoir entre Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara passe autant par le contrôle des  mécanismes financiers de l’État que par celui de l'armée. Mais alors que le camp Gbagbo croit maîtriser la « Grande muette », sa fébrilité ne fait plus aucun doute concernant les leviers financiers de son gouvernement. La porte-parole de ce dernier, Jacqueline Lohoues Oble, a dénoncé vendredi dans un communiqué lu à la RTI « la volonté de M. Ouattara et de ses soutiens régionaux et internationaux de faire jouer à la BCEAO [Banque centrales des États d’Afrique de l’Ouest, NDLR] un rôle politique qui n`est pas le sien », en essayant de désigner « de nouveaux représentants dans les organes de l`UEMOA » [l`Union économique et monétaire ouest-africaine, NDLR] pour la Côte d'ivoire.


De fait, le camp Gbagbo a de quoi s'inquiéter. « Les États ont toujours un compte en devises auprès de la direction nationale de la Banque centrale (BCEAO). Toutes les opérations avec le FMI, les bailleurs, l'étranger, passent par ce compte », explique un expert financier, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest. « Par exemple, l'aide publique au développement de la France à la Côte d'Ivoire est versée sur ce compte. C'est aussi le cas des ressources liées à l'import/export, comme les taxes sur les revenus du cacao ou du pétrole. C'est une énorme partie du budget », poursuit-il. « Actuellement, trois personnes ont la signature sur ce compte: Alassane Ouattara, le Premier ministre Guillaume Soro et le ministre de l’Économie Charles Diby Koffi, qui l'avait déjà ».


Ouattara, un adversaire de taille

En outre, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a expliqué dès le début de décembre que son institution, dont Abidjan attend un considérable allègement de dette, ne travaillerait pas avec un gouvernement non reconnu par les Nations unies, ce qui est le cas de celui de Laurent Gbagbo.


Pour le président sortant, l'adversaire Ouattara est de taille : rompu aux mécanismes de la finance, l'ancien directeur adjoint du FMI, table sur un grignotage des pouvoirs économiques de son rival. « Gbagbo fait face à des mesures qui l'étranglent progressivement: M. Ouattara a commencé à nommer des ambassadeurs, il y a les sanctions individuelles prises par l'Union européenne, il y a la fermeture des comptes de l’État avec la seule signature reconnue, celle d'Alassane Ouattara », assure un haut responsable français.


Réserves considérables

Pour ce responsable, « la reconnaissance de la seule signature de Ouattara » doit avoir un impact à une échéance plus ou moins longue sur la paie des militaires, dont la loyauté à Laurent Gbagbo est cruciale. « Il faut environ un mois pour que cette reconnaissance produise des effets concrets », ajoute-t-il.


Mais certains experts pensent que la lenteur du processus et les effets politiques des sanctions  pourraient renforcer le président sortant auprès des Ivoiriens. En outre, Laurent Gbagbo dispose très probablement de réserves financières considérables échappant au contrôle international. « Dans le cas du clan Gbagbo, la leçon depuis le début de la crise, c'est que les pressions extérieures sont utilisées comme une ressource politique, retournées dans une logique de souveraineté ultra-nationaliste », note Richard Banegas, historien spécialiste de la Côte d'Ivoire.


« Laurent Gbagbo contrôle les lieux de production et d'exportation du pétrole et du cacao [dont le pays est le premier producteur mondial, ndlr] (...) Si on voulait étouffer le régime, il faudrait par exemple envisager le blocus du port d'Abidjan », ajoute-t-il. Ce qui n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour. Mais en Côte d'Ivoire, rien n'est impossible. (Avec AFP).


jeune Afrique